Déménagement virtuel.

Bonjour à toutes et tous, qui m’encouragez et lisez les histoires hors de l’ordinaire d’une mémère à beaucoup de chats sur une des îles des Cyclades ! Ce mot pour vous dire qu’il vous faudra désormais souscrire au blog non plus ici-même mais à cette adresse :

http://leschatsdesyros.com/

C’est la même chose, mais hébergée ailleurs, plus confortablement pour l’administration du site.

Merci, et au plaisir de lire vos commentaires sur le nouveau blog…

23 juillet, bouilli d’Alithia et de Bizule dans toute la Corée : la fête quoi !

Pour les non-anglophones, et comme j’ai la flemme de traduire, un site à visiter, descendre un peu et regarder les photos. Attention, c’est insoutenable. Mais quelque part, il faut une fois ou l’autre BIEN regarder, les yeux grands ouverts, ce que l’homme fait au nom du fric et de l’estomac. Et se demander ensuite, en se regardant les yeux dans les yeux devant un miroir ceci :

« Suis-je si rare, si précieux, si unique, si miraculeux, si choisi pour mériter et être digne d’autant de souffrances, d’autant de peur, d’autant de morts ? ».

Je souhaite, du fond du coeur, que vous y répondiez en toute conscience. Lire la suite

Inquiétude pour Bibu, et acharnement thérapeutique.

Bibu me fait du souci. Quand je ne le trouve pas, c’est simple, il suffit de chercher à un des très nombreux points d’eau dispersés par là autour. Et ça, chez un chaton, c’est pas bien. Il devrait bouffer comme un ogre mais pas boire non stop dès qu’il croise une écuelle de flotte ! Pas grand-chose à faire, sinon croiser les doigts et demander à Artémis qu’elle le laisse tranquille encore un peu, qu’il profite de son enfance… Lire la suite

Athéna et les chatons, les siens et l’autre.

L’autre soir, entre chien et loup, qu’ouïs-je, qu’entends-je ?? Le petit miaulement caractéristique du chaton abandonné, affamé, désespéré. Je dis « petit » miaulement, en fait il s’agit d’un cri plutôt puissant pour un si petit machin, que seuls les coeurs les plus endurcis peuvent ignorer.  Depuis le dernier chaton, trouvé avec son sac amniotique, que j’ai essayé de sauver et qui a fini par s’éteindre, je dois avouer que j’ai beaucoup de doutes quant à ma capacité de remplacer la mère à un âge si tendre… Et puis je suis presque sûre que ce chaton est mort de déprivation sensorielle. Pas de ventre chaud pour se blottir à l’abri, et nul morceau de laine bien douce ne peut remplacer cela.  En plus, tout seul au monde. Alithia a eu beau le lécher et le materner, et moi la relayer de temps en temps, ce petit chaton n’avait aucune raison de survivre. Lire la suite

Une araignée : l’argiope lobée. Et divers.

Ah, la belle argiope lobée. Des photos de cette année, mais surtout des photos d’il y a 2 ans. Gros mystère : cycles biologiques, conditions climatiques annuelles, pollution, prédation, manque/abondance de proies ? Certaines années, et particulièrement il y a 2 ans, l’entomologiste amatrice que je suis était aux anges. Des araignées et divers arachnides et myriapodes en pagaille, des papillons fabuleux, et surtout leurs chenilles incroyables, des coléoptères râleurs et crieurs (polyphylla fullo), des milliers de cigales, bref, de quoi passer sa journée sur les forums pour faire de la détermination. J’ai même payé de ma personne en me faisant piquer deux fois par le scorpion local (mesobuthus gibbosus). Et une fois par le gros frelon local (orientalis), pas agressif heureusement, parce que vu la douleur et l’oedème interminable… L’an passé, le désert, rien, sinistre, juste quelques cigales arthritiques. Cette année, un peu mieux. Mais tout de même très insatisfaisant. Je n’ai trouvé qu’une argiope lobée dans le champ du dessous, que je couve comme une mère poule. C’est une très très belle araignée, qui tisse une toile particulière. Lire la suite

Spicichoses diverses et très variées.

L’association « Les chats de Syros » a été créée par les amis Gavroche et AlainBu, depuis la France. Un bon moyen de m’aider est d’y adhérer et de la répandre, telle une bonne nouvelle, autour de vous. Vous trouverez l’adresse en page de garde du blog.

Et à nouveau, plein de photos, donc pardon pour les connexions lentes ! Lire la suite

Images de saison, Mélissa, Alithia.

Petit loisir et occasion de sortir de chez moi : aller regarder le coucher du soleil sur ma plage préférée. Alors qu’Alithia s’amuse à faire chien-de-chasse avec les lézards (qu’elle n’attrape pas), je profite du fait d’habiter sur cette île, sans prendre trop de soleil tout en jouissant de cette eau qui est vraiment sublimement chaude. Lorsqu’Apollon est très bas sur l’horizon, il y a un moment étrange où le vent s’arrête totalement, et on n’entend plus que le clapotis très léger des vagues. Lire la suite

Spicilège 6.

Depuis ma maison à Chrousa, je ne vois qu’un tout petit triangle de mer. C’est ridicule de vivre sur une île des Cyclades, et d’en être si loin. Mais c’est une question d’occasion et d’argent, bien sûr. J’ai eu la chance inouie de trouver à louer cette oasis merveilleuse pour 200 euros/mois, donc pas trop cher (mais bon, pas de salle de bains, et tout tout tout à refaire à l’intérieur et à l’extérieur), et louée par un proprio vraiment gentil, et surtout qui a accepté que je vienne avec la quanrantaine de chats que j’avais de ma maison précédente – ce qui, en grèce, tient du miracle ! Lire la suite

Le petit chat est mort.

Je n’ai pas réussi à le sauver. À le faire grandir. Je me suis sentie un peu contrainte. J’ai fait minimum syndical. Un peu plus peut-être, mais pas beaucoup plus, pas comme une bonne mère chatte. La chatte, et je ne sais même pas laquelle, avait laissé ces 2 nouveaux-nés sous le romarin : un mort-né, encore mouillé, et l’autre, celui-là, qui n’a jamais eu de nom, bien propre, nettoyé, joliment tigré, lui aussi avec le sac amniotique accroché au ventre, le cordon ombilical déjà séché. Mais sans mère. Je l’ai laissé une bonne demi-journée, dans un carton pour lui éviter le soleil direct, mais sans rien. Sans le nourrir quoi. Dans l’espoir que la mère viendrait s’en occuper. Mais le soir il était toujours là, tout seul, quelques heures au compteur, affamé, perdu… Lire la suite

Spicilège 5.

Quelques images comme autant de manières de donner des nouvelles d’ici. Lire la suite

Et si j’étais employée dans un refuge SPA ?

Pas mal de gens soupçonnent chez moi « un léger désordre mental », voire d’être « dingue ».  D’autres me conseillent d’en garder  5, ou 10, ça dépend, et de laisser les autres, une sorte de choix de Sophie que quiconque a deux chats serait incapable de faire. Enfin, je crois.  On me dit aussi « J’aime pas les chats », « J’aime pas Nestlé », « J’aime pas change.org ». Lire la suite

Copain (d’ici) Bibu, quelques images…

Quand j’étais gosse, on m’avait cousu, fait main, avec amour et originalité, une peluche aujourd’hui disparue : c’était une énorme pieuvre, enfin, « énorme », aussi grosse que moi qui étais bébé, en feutre noir et blanc (noir pour le corps et le dessus des tentacules, blanc pour le dessous des tentacules), avec des yeux verts  et de longs cils (ça fait assez penser à la baleine de Prévert – mais qui, elle, avait les yeux bleus), fourrée à la laine… C’est étrange la mémoire, je n’ai pas besoin de beaucoup « chercher »  pour me souvenir des sensations, du toucher, du poids, de sa manière de plier les tentacules… Elle s’appelait Bibu. Alors voilà, j’ai renommé Copain d’ici, désormais il se nommera Copain-Bibu. C’est comme ça. Et ce chaton, c’est une vraie personnalité.  Il est facétieux et très autonome. Je l’adore… Lire la suite

Petites nouvelles des chats.

Je gère, du point de vue de sa narration, le mélange de routines et de surprises du quotidien à Chrousa de la même manière que mes occasions de descendre en ville : j’accumule, et j’attends UN élément, événement ou chose à faire qui ne peut attendre, pour me mettre au clavier ou prendre la voiture… Lire la suite

A défaut de parler de l’essentiel.

(Bienvenu(e) à toutes et tous dans ce blog-à-chats pour y poser un chatexte. Je suis très heureuse de publier celui que m’a envoyé Flip St-Ourak, texte qui trouve ici sa place évidente et naturelle)

Mon père nous a ramené un jour un chaton nouvellement né et aussitôt abandonné par sa mère, qu’il avait trouvé dans un sous-bois. Tout de suite, nous l’avons adopté et baptisée Linka. C’était une petite chatte noire et blanche au poil ras. Elle devint membre de la famille à part entière, c’est-à-dire placée sous la loi de notre mère omnipotente qui était du genre éducatrice compulsive aux sourcils froncés. Linka avait droit à la caisse avec les lambeaux de journaux dedans, les restes de la nourriture des humains et du mou de bœuf dimanche, c’est-à-dire du poumon que plus personne ne consommerait  aujourd’hui, je crois. Lire la suite

Petit troupeau, grosse bergère.

Il y a deux ans, beaucoup de chattes harets ont accouché tardivement, et pour une deuxième fournée (hélas hélas). Les chatons d’automne survivent rarement, ils sont sevrés en pleine mauvaise période, perdent la protection et physique et biologique de leur mère et de son lait, et doivent commencer à se nourrir seuls quand la concurrence est forte pour la nourriture, quand les maladies diverses et variées les guettent avec le froid et la pluie, et quand ils ne connaissent pas encore très bien leur environnement : leur ordalie commence ou se termine au très mauvais moment. Lire la suite

L’ordalie des chatons.

Les mères chattes, ce sont de drôles de types. Elles mettent à l’épreuve leurs petits. C’est l’ordalie des chatons, et ça passe ou ça casse.

A mes débuts de mémère à chats, lorsque je vivais à Poseidonia, une mère chatte et ses cinq petits avaient disparu, du jour au lendemain. Ayant déjà vécu un déplacement de chatons avec Zoulimama en France, je supposais qu’elle les avait simplement emmenés un peu plus bas, ou un peu plus haut, dans un endroit un peu plus confortable (voire un peu moins), ou un peu plus sécure. Je les ai beaucoup cherchés ce jour-là. Et les suivants. Mais point de chatons, point de mère chatte. Lire la suite

Spicilège 4.

Pour ne pas vous laisser sans images à méditer ce week-end, que j’espère aussi beau et chaud que celui qui s’annonce ici, voilà quelques images d’ici et là, de ceci et cela…

Et pardon pour les connexions lentes !

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